Ouverture de la « Ladengasse / ruelle bordée de magasin » dans l’écomusée Roscheider Hof le 17.11.2002 :
Mesdames et Messieurs, chers amis de notre musée, soyez tous les bienvenus à l’ouverture de notre exposition permanente! Un jour, je me suis souvenu en franchissant cette ruelle bordée de magasins au conte de fées « La Belle au bois dormant ». La fille, ses parents et toute la cour sont plongés dans un sommeil durant cent ans jusqu’au jour où un beau et jeune fils de roi donnait à leur tous une nouvelle vie en baisant la princesse.
En effet, le Roscheider Hof n’est pas un château et ses murs ne sont pas recouvertes par des épines, mais du lierre et du vigne vierge, mais il semble que le temps s’est arrêté, si bien qu’on ne le remarque en ce jour. Cependant, aujourd’hui existent encore des princesses, mais à peine de véritables princes. De nos jours, le chef de district et les maires prennent leur place, qui embrassent les princesses après que celles-ci promouvoient les mérites du bon vin de notre région.
C’est la raison pour laquelle, je souhaite chaleureusement la bienvenue à Monsieur le chef de district Dr. Groß et les maires à la retraite, Monsieur Michael Kutscheid et Monsieur Hermann Hendricks, qui étaient à l’époque très activs, et également notre maire actuel, Monsieur Winfried Manns. Si nous serions encore dans le conte de fées, notre maire pourrait peut-être aller à la pharmacie et y acheter un médicament contre le budget de la ville végètant. Mais ensuite, une multitude de maires ou même les ministres des Finances des quatre coins du monde apparaîtraient ici et des hôtels chics pousseraient à Konz comme des champignons, Konz deviendrait enfin un secteur de tourisme.
Mais la réalité se présente autrement, il va en soi que nous espérons, que nous pourrons souhaiter la bienvenue à encore plus de visiteurs avec notre ruelle bordée de magasins qui s’est ouverte aujourd’hui. Ainsi nous espérons également avoir encouragé le tourisme. L’idée de cette ruelle bordée de magasins, dans laquelle vous pourrez contempler de différents métiers de différentes décennies du siècle dernier, venait de plusieurs donations comme celle de la tapisserie, dans laquelle on travaillait encore avec de vrai crin de cheval, ou de l’horlogerie, qui comprend des conglomérats de différentes vieilles horlogeries.
Il y a presque 100 années, la boucherie est née à Trèves, près de l’hôpital « Herz-Jesu ». Madame Heit a assemblé l’atelier de couture de différentes collections et elle héberge et aussi de la broderie à manivelle d’une femme de plus de 90 ans, originaire de Trèves, qui gagna sa vie avec cette machine. Dans le modiste vous voyez de nombreux articles de mercerie, autrefois, on pouvait les acheter dans tous les grands villages, et de différentes formes de chapeau, que nous devons à une famille de Konz.
La pharmacie en face de la boucherie nous rappelle l’époque lorsque les pilules, d’autres poudres et les pommades ont été fabriqués par le pharmacien ou ses assistants.Nous devons la plupart des choses qu’on peut voir là-bas à l’énergie de Mme Waagemeister et aux aimables pharmaciens dans les environs ainsi qu’à Monsieur Lichtenberg et Monsieur Mackenberg. La boulangerie que nous devons à Mme Ostermann, originaire de Trèves, constitue également une particularité. Grâce à cette boulangerie, vous pourrez profiter du pain ou du gâteau frais auxquels nous voulons vous inviter avec plaisir.Le cordonnier à côté présente une transmissin complète d’un atelier de Trèves. Non seulement on peut regarder l’inventaire entier d’un cordonnier, mais grâce à de nombreuses images, également ressentir ses rêves de voyage dans le monde qui pourtant n’ont probablement jamais été réalisés.
Les deux dernières salles sont consacrées aux artisanats typique ne notre région, la tonnellerie et la fabrication des sécateurs à vigne. La tonnellerie est un ensemble des collections du musée, tandis que le coutelier et l’atelier de rectification font partis de l’atelier original de Toni Reis de Schweich.
Mesdames, Messieurs, l’exposition permanente de cette ruelle complète enfin « le tour supérieur » comme nous, les membres du personnel du musée, l’appelons. Je suis sûr que vous voyez que l’installation de chaque pièce a été un grand plaisir pour tous les acteurs concernés et membres de personnel que je tiens à remercier chaleureusement.En même temps, je tiens à exprimer mes remerciemente les plus chaleureux aux personnes mentionnées et à tous les amis et promoteurs qui ont mis des objets à notre disposition, enrichant notre exposition. J’espère bien que cette ruelle interpelle nos visiteurs, qu’elle fera aux aînés le plaisir d’un revoir, qu’elle servera d’information sur quelques aspects de la vie d’autrefois pour les jeunes et qu’ainsi l’attractivité de notre musée augmentera encore.
Note 2008 :
L’atelier de tonnelier a démenagé dans le nouveau musée de la forêt et de bois. On y montre un atelier de « Zinngießer », que le musée pouvait acquérir entièrement (voir la vidéo ci-dessous).
Vidéos:
Der Nürnberger Zinngießer Heinrich Harrer eröffnet seine in das Freilichtmuseum Roscheider Hof, Konz übertragene Werkstatt.
Helmut Leiendecker: Schnaeaegen - Schnecken (Trierisch).
Josef Peil: Brutsch, Beim Zahndokter (Pleizenhausener Mundart)
Horst Hohl; Lippert's Josef, Geschichte eines Händlers im Hunsrück (Kastellauner Mundart)